par Bibicool Dim 30 Nov 2014 - 0:50Bientôt, petits curieux! 
4 participants
LE SAPIN DE NOËL DES SnB
philjeol- Planteur de tente
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c'est malin 
Bibicool- Admin
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(lol 
)
Noël est pour beaucoup l'occasion de renouer avec la tradition familiale, et les belles histoires... Eh bien, je m'en vais vous en conter une...
)Noël est pour beaucoup l'occasion de renouer avec la tradition familiale, et les belles histoires... Eh bien, je m'en vais vous en conter une...
Il était une fois, au fin fond de la contrée des Sept Leurres, une contrée vallonnée où fleurissaient les champs dorés de blé et d'orge, où les rivières couraient entre les vertes collines, où les jardins grouillaient d'oiseaux multicolores aux chants merveilleux, où les forêts de grands sapins abritaient une multitude d'animaux étranges, où... Bref, une magnifique contrée qui devait son nom curieux à une étrange légende...
Celle-ci commence près de la capitale de la contrée, où vivait un vieil homme, bon vivant et toujours de bonne humeur.
Les habitants l'appelaient le Père Nowell, et il ressemblait un peu à ça :
Le Père Nowell habitait dans une modeste cabane de rondins de pin, sur la plus haute colline de la contrée. De là, il observait les habitants, qui d'aller aux champs, qui d'aller au marché, qui de couper du bois, etc... Tout ce petit monde semblait être réglé comme une horloge, chacun vaquant à ses occupations dans la joie et la bonne humeur, échangeant de menus services, aidant les plus faibles, partageant leurs récoltes... oui, tous affichaient une mine réjouie, heureux d'être ensemble... jusqu'au jour où...
Celle-ci commence près de la capitale de la contrée, où vivait un vieil homme, bon vivant et toujours de bonne humeur.
Les habitants l'appelaient le Père Nowell, et il ressemblait un peu à ça :
Le Père Nowell habitait dans une modeste cabane de rondins de pin, sur la plus haute colline de la contrée. De là, il observait les habitants, qui d'aller aux champs, qui d'aller au marché, qui de couper du bois, etc... Tout ce petit monde semblait être réglé comme une horloge, chacun vaquant à ses occupations dans la joie et la bonne humeur, échangeant de menus services, aidant les plus faibles, partageant leurs récoltes... oui, tous affichaient une mine réjouie, heureux d'être ensemble... jusqu'au jour où...
philjeol- Planteur de tente
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coucou
c'est quand la suite ?
c'est quand la suite ?
Lordbritish- Allumeur de feu de camp
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oui que se passe t oil ? que se passe t il ?
Plus de whisky ?
Plus de whisky ?
Bibicool- Admin
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Jusqu'au jour où l'une des contrées voisines décida d'envahir la Contrée des Sept Leurres! Car par delà les collines existaient d'autres contrées, mais personne n'avait jamais songé s'y rendre. Pourquoi quitter un lieu paisible et prospère? Nul n'en voyait l'utilité. Mais si les Septleurrins, car c'est ainsi qu'ils se nomment, vivaient parfaitement en autarcie, les autres communautés avaient soif de conquêtes!
Un jour, alors que le Père Nowell... ah, je ne vous ai pas dit... on l'appelait ainsi car il avait la faculté de déceler la moindre parcelle de mauvaise intention chez ceux qu'il approchait. Quand cela arrivait, il remuait la tête en disant dans une langue étrange "no well, no well"... (sans doute un lointain parent de Lord_British).
Quoi qu'il en soit, un jour que le Père Nowell était assis à l'ombre de son cerisier préféré à observer ses voisins, de l'autre côté des collines une armée se mettait en route. Fort heureusement la contrée bénéficiait de défenses naturelles si parfaites que seuls quatre passages permettaient d'y accéder.
illustration de Laurent Viault - site Downsea
Le côté Ouest était bordé sur de nombreuses lieues par un fleuve tumultueux. Seul un pont de singe bien gardé permettait de le traverser. Au Nord, des plaines arides où des geysers acides surgissaient de toute part, seule une galerie souterraine, placée sous la protection d'une petite garnison, protégeait les voyageurs d'atroces brûlures. A l'Est, une épaisse forêt sombre où les ronces étaient si grosses, si nombreuses et si serrées que même une souris aurait eu du mal à se frayer un passage, si les Septleurrins n'y avaient aménagé un tunnel de troncs percés fermé par une lourde et épaisse porte de bois. Enfin, au Sud, une double palissade de bois, percée d'une porte, formait entre les falaises abruptes des rives du fleuve, et la forêt d'épineux, un solide rempart contre les éventuels assaillants.
Un jour, alors que le Père Nowell... ah, je ne vous ai pas dit... on l'appelait ainsi car il avait la faculté de déceler la moindre parcelle de mauvaise intention chez ceux qu'il approchait. Quand cela arrivait, il remuait la tête en disant dans une langue étrange "no well, no well"... (sans doute un lointain parent de Lord_British).
Quoi qu'il en soit, un jour que le Père Nowell était assis à l'ombre de son cerisier préféré à observer ses voisins, de l'autre côté des collines une armée se mettait en route. Fort heureusement la contrée bénéficiait de défenses naturelles si parfaites que seuls quatre passages permettaient d'y accéder.
illustration de Laurent Viault - site Downsea
Le côté Ouest était bordé sur de nombreuses lieues par un fleuve tumultueux. Seul un pont de singe bien gardé permettait de le traverser. Au Nord, des plaines arides où des geysers acides surgissaient de toute part, seule une galerie souterraine, placée sous la protection d'une petite garnison, protégeait les voyageurs d'atroces brûlures. A l'Est, une épaisse forêt sombre où les ronces étaient si grosses, si nombreuses et si serrées que même une souris aurait eu du mal à se frayer un passage, si les Septleurrins n'y avaient aménagé un tunnel de troncs percés fermé par une lourde et épaisse porte de bois. Enfin, au Sud, une double palissade de bois, percée d'une porte, formait entre les falaises abruptes des rives du fleuve, et la forêt d'épineux, un solide rempart contre les éventuels assaillants.
Lordbritish- Allumeur de feu de camp
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Je crois que j'ai perdu contatc avec ce lointain cousin, nous on l'avait surnommé le père Whisky...
Bibicool- Admin
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L'armée qui voulait envahir la contrée des Sept Leurres, venait du Royaume de Pluketou. Le Roi des Pluketous, souhaitait plus que tout s'emparer des richesses des Septleurrins. Quelles richesses? Me direz-vous... C'était bien là le mystère... Tout ce qu'on savait de la Contrée des Sept Leurres, était que ses habitants vivaient heureux et sans souci. Les Septleurrins ne sortant jamais de leurs frontières, alentours, on se demandait pourquoi ils les gardaient si bien. Une question en entraînant une autre, la curiosité s'installait et la cupidité avec.
L'armée des Pluketous s'était déployée aux quatre points cardinaux. Quatre éclaireurs furent envoyés, et quatre revinrent penauds faire leur rapport à leur commandant. Les frontières septleurrines étaient bel et bien gardées et toute attaque surprise était à écarter, tant les accès étaient limités.
Pendant ce temps, le Père Nowell qui s'adonnait à son occupation préférée, l'observation, avait remarqué le manège des Pluketous. Il décida donc de descendre de sa colline pour se rendre chez son ami Hilell. Ce dernier était le bûcheron de la contrée.
Hilell avait 5 fils et 1 fille qui travaillaient tous le bois. L'aîné, Nathan, avait adopté la fonction de menuisier, le second, Hatell, avait choisi d'être sculpteur, le troisième, Garisson, s'était tourné vers le métier d'ébéniste, le quatrième, Hakell, avait préféré être charpentier, la cinquième, Donna, avait embrassé la carrière de marqueteur, et le dernier, Methra, était tout simplement bûcheron comme son père.
Le Père Nowell et Hilell discutèrent jusqu'à la nuit tombée. En sortant de la demeure de son ami, le Père Nowell avait une mine encore plus réjouie qu'à l'accoutumée.
Lordbritish- Allumeur de feu de camp
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Ils voulaient leur piquer leur whisky c'est ca ?
Bibicool- Admin
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Tu chauffes! 
Le quartier général des Pluketous était en ébullition. Les tacticiens élaboraient des plans d'invasions tous plus farfelus les uns que les autres, allant jusqu'à proposer de catapulter les hommes par-dessus les fortifications septlurrines!
Le Général Lassommeur était désespéré. Le roi avait été clair sur l'ordre de mission. L'armée devait revenir avec des trésors ou les sanctions tomberaient! Les discussions perdurèrent plusieurs jours…
Dans la contrée, Hilell, ses fils et sa fille, étaient au labeur. Depuis la visite du Père Nowell chacun travaillait avec acharnement. Le bois débité s'amoncelait devant l'échoppe du menuisier. Les morceaux débarrassés de leur écorce étaient retaillés, poncés, limés, percés… Il y en avait de toutes les tailles.
Les enfant d'Hilell élaboraient des croquis, faisaient des plans détaillés, et travaillaient les pièces de bois avec une grande minutie. Jamais les artisans du bois n'avaient été aussi actifs! Cette effervescence éveillait la curiosité des habitants de la contrée, mais Hilell ou ses enfants se refusaient à répondre à leurs questions, se contentant de répondre : "C'est une surprise!".
Le quartier général des Pluketous était en ébullition. Les tacticiens élaboraient des plans d'invasions tous plus farfelus les uns que les autres, allant jusqu'à proposer de catapulter les hommes par-dessus les fortifications septlurrines!
Le Général Lassommeur était désespéré. Le roi avait été clair sur l'ordre de mission. L'armée devait revenir avec des trésors ou les sanctions tomberaient! Les discussions perdurèrent plusieurs jours…
Dans la contrée, Hilell, ses fils et sa fille, étaient au labeur. Depuis la visite du Père Nowell chacun travaillait avec acharnement. Le bois débité s'amoncelait devant l'échoppe du menuisier. Les morceaux débarrassés de leur écorce étaient retaillés, poncés, limés, percés… Il y en avait de toutes les tailles.
Les enfant d'Hilell élaboraient des croquis, faisaient des plans détaillés, et travaillaient les pièces de bois avec une grande minutie. Jamais les artisans du bois n'avaient été aussi actifs! Cette effervescence éveillait la curiosité des habitants de la contrée, mais Hilell ou ses enfants se refusaient à répondre à leurs questions, se contentant de répondre : "C'est une surprise!".
philjeol- Planteur de tente
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coucou
moi aussi j'attends le pere nowell
moi aussi j'attends le pere nowell
Lordbritish- Allumeur de feu de camp
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ET pour se donner du courage, y buvaient du whisky ?
Bibicool- Admin
- Messages : 92
Lordbritish, au coin! ^^
L'hiver était arrivé, et les collines étaient recouvertes de neige. Des jours durant, la famille d'Hilell s'était activée à la fabrication d'une multitude d'objets, s'inspirant de leur vie quotidienne, ou issus de leur imagination. De temps en temps le père Nowell venait leur prêter main forte. Bientôt il y en eu tellement, que l'échoppe du menuisier en regorgeait jusqu'au plafond!
Le roi des Pluketous commençait à perdre patience. Cela faisait des jours que ses généraux se creusaient la tête pour lancer une attaque sur la Contrée. N'y tenant plus il ordonna qu'on le conduisit sur place. Il arriva sur la frontière Ouest, celle démarquée par le fleuve. Les rives étaient gelées, mais en son milieu, les eaux tumultueuses empêchaient la formation de la glace. Il était impossible de traverser autrement qu'en empruntant le pont de singe, et dans ce cas, adieu l'effet de surprise.
L'estafette du côté Nord rapportait que malgré la neige, les geysers acides étaient toujours aussi actifs. Le bataillon posté au Sud signalait que malgré plusieurs essais pour percer la palissade de bois, ils n'avaient même pas réussi à en arracher quelques copeaux tant le bois était dur. Fait curieux, les hommes rapportaient également que le bois faisait un drôle de son…
Le Roi des Pluketous fulminait! Comment une armée aussi grande que la sienne pouvait-elle être arrêtée par une simple barrière de bois? Il prit la route vers le Sud afin de voir ce qu'il en était. Une fois arrivé il hurla à qui voulait bien l'entendre de mettre le feu à cette palissade! Aussitôt dit, aussitôt fait! Des tas de bois mort furent assemblés le long d'une portion du mur de rondins. Rapidement un bûcher flambait devant la palissade, tandis que le Roi des Pluketous se frottait déjà les mains à l'idée du butin qu'il ramènerait bientôt…
L'hiver était arrivé, et les collines étaient recouvertes de neige. Des jours durant, la famille d'Hilell s'était activée à la fabrication d'une multitude d'objets, s'inspirant de leur vie quotidienne, ou issus de leur imagination. De temps en temps le père Nowell venait leur prêter main forte. Bientôt il y en eu tellement, que l'échoppe du menuisier en regorgeait jusqu'au plafond!
Le roi des Pluketous commençait à perdre patience. Cela faisait des jours que ses généraux se creusaient la tête pour lancer une attaque sur la Contrée. N'y tenant plus il ordonna qu'on le conduisit sur place. Il arriva sur la frontière Ouest, celle démarquée par le fleuve. Les rives étaient gelées, mais en son milieu, les eaux tumultueuses empêchaient la formation de la glace. Il était impossible de traverser autrement qu'en empruntant le pont de singe, et dans ce cas, adieu l'effet de surprise.
L'estafette du côté Nord rapportait que malgré la neige, les geysers acides étaient toujours aussi actifs. Le bataillon posté au Sud signalait que malgré plusieurs essais pour percer la palissade de bois, ils n'avaient même pas réussi à en arracher quelques copeaux tant le bois était dur. Fait curieux, les hommes rapportaient également que le bois faisait un drôle de son…
Le Roi des Pluketous fulminait! Comment une armée aussi grande que la sienne pouvait-elle être arrêtée par une simple barrière de bois? Il prit la route vers le Sud afin de voir ce qu'il en était. Une fois arrivé il hurla à qui voulait bien l'entendre de mettre le feu à cette palissade! Aussitôt dit, aussitôt fait! Des tas de bois mort furent assemblés le long d'une portion du mur de rondins. Rapidement un bûcher flambait devant la palissade, tandis que le Roi des Pluketous se frottait déjà les mains à l'idée du butin qu'il ramènerait bientôt…
Lordbritish- Allumeur de feu de camp
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Je me demande bien ce qu'il va se passer ensuite. LA réserve de whisky sera t elle sauve ?
philjeol- Planteur de tente
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la palissade est en or, le whisky est bien protégé
Bibicool- Admin
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Ho! Ho! Ho! ^^ Y'a des petits fûtés!
Depuis son promontoire, le père Nowell observait les Pluketous, tout en hochant la tête. La fumée commençait à envahir la capitale, les Septleurrins accouraient pour voir ce qui flambait. Tout autre qu'eux se serait précipité avec des seaux pleins d'eau, des arrosoirs, des lances à incendie… mais pas les Septleurrins… il faut dire que les seuls feux qu'ils connaissaient étaient ceux allumés dans leurs cheminées, ou les flambées autour desquelles ils se réunissaient quelques jours après le solstice d'hiver pour chanter et danser, ou se raconter des histoires. Ils ne voyaient pas pour quelle autre raison sinon, on allumerait un feu.
Voyant que le brasier se situait de l'autre côté de la palissade, ils s'en retournèrent, un peu déçus, à leurs besognes.
De l'autre côté, la patience du Roi des Pluketous fondait comme neige au soleil… les soldats avaient beau jeter du bois dans le feu, la palissade résistait!
Le Roi des Pluketous entra dans un état de rage indescriptible (astuce d'auteur ^^). Il sauta de son cheval et se précipita sur la palissade sceptre au poing! Il hurlait et vociférait tout en frappant de son sceptre royal les rondins noircis. Dans toute la Contrée on entendait résonner des BOIIING! BOIIING! BOIIING! métalliques.
Le Roi des Pluketous se rendit alors compte que la palissade était faite d'un drôle de bois que rien ne pourrait entamer. Il tomba à genou au pied de la palissade et se mit à pleurer de rage. Son trésor, son cher trésor, restait hors de portée.
Le Père Nowell entendant ses larmoyantes lamentations, descendit de sa colline et alla toquer à la porte de son ami Hilell. Quand celle-ci s'ouvrit le Père Nowell constata avec plaisir que la famille avait bien rempli sa mission. Il félicita Hilell et ses 6 enfants, puis tous se mirent à rassembler précautionneusement les objets dans de grands sacs de toile rouge. Une fois terminé, le Père Nowell lança : "Allons-y!"
Depuis son promontoire, le père Nowell observait les Pluketous, tout en hochant la tête. La fumée commençait à envahir la capitale, les Septleurrins accouraient pour voir ce qui flambait. Tout autre qu'eux se serait précipité avec des seaux pleins d'eau, des arrosoirs, des lances à incendie… mais pas les Septleurrins… il faut dire que les seuls feux qu'ils connaissaient étaient ceux allumés dans leurs cheminées, ou les flambées autour desquelles ils se réunissaient quelques jours après le solstice d'hiver pour chanter et danser, ou se raconter des histoires. Ils ne voyaient pas pour quelle autre raison sinon, on allumerait un feu.
Voyant que le brasier se situait de l'autre côté de la palissade, ils s'en retournèrent, un peu déçus, à leurs besognes.
De l'autre côté, la patience du Roi des Pluketous fondait comme neige au soleil… les soldats avaient beau jeter du bois dans le feu, la palissade résistait!
Le Roi des Pluketous entra dans un état de rage indescriptible (astuce d'auteur ^^). Il sauta de son cheval et se précipita sur la palissade sceptre au poing! Il hurlait et vociférait tout en frappant de son sceptre royal les rondins noircis. Dans toute la Contrée on entendait résonner des BOIIING! BOIIING! BOIIING! métalliques.
Le Roi des Pluketous se rendit alors compte que la palissade était faite d'un drôle de bois que rien ne pourrait entamer. Il tomba à genou au pied de la palissade et se mit à pleurer de rage. Son trésor, son cher trésor, restait hors de portée.
Le Père Nowell entendant ses larmoyantes lamentations, descendit de sa colline et alla toquer à la porte de son ami Hilell. Quand celle-ci s'ouvrit le Père Nowell constata avec plaisir que la famille avait bien rempli sa mission. Il félicita Hilell et ses 6 enfants, puis tous se mirent à rassembler précautionneusement les objets dans de grands sacs de toile rouge. Une fois terminé, le Père Nowell lança : "Allons-y!"
Bibicool- Admin
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Le Père Nowell et la famille d'Hilell se dirigeaient vers la palissade. Les Septleurrins, qui guettaient depuis des jours l'atelier du menuisier, cessèrent toute activité en voyant ce petit monde tirant derrière lui un traîneau portant de gros sacs rouges. Aussitôt tous se rassemblèrent autour de la petite troupe, bombardant de questions le Père Nowell sur le contenu des dits sacs.
Mais ce dernier se contentait joyeusement de dire : "Ho! Ho! Ho! Vous verrez bien!"
C'est à ce moment que le Bourgmestre arriva en courant!
- "Alors? C'est le moment? On peut allumer la flambée?" Demanda-t-il au Père Nowell
- "Ho! Ho! Ho! Que oui, on peut!" Lui répondit ce dernier.
Tandis que la procession Père Nowell-Famille d'Hilell-Septleurrins continuait sa progression vers la porte de la palissade, le Bourgmestre et une poignée de volontaires s'affairaient à allumer la flambée. Celle-ci était toujours placée au même endroit, près de l'arbre de la Sagesse, le plus haut sapin de toute la Contrée.
Image réalisée avec l'aimable participation de Mortia ^^
Les Pluketous étaient parvenus à relever leur Roi. Toute la misère du monde semblait s'être abattue sur ses épaules.
- "Pas de trésor… pas de trésor…" ne cessait-il pas de répéter.
Le Général de son armée tenta bien de le persuader que pour une fois ce n'était pas grave, qu'il trouverait bien une autre Contrée à piller…
- "En moins de deux jours?" Cria désespéré le Roi des Pluketous. "Non, non… impossible… Nous n'aurons pas de…"
Il ne put terminer sa phrase car la porte de la palissade venait de s'ouvrir!
Mais ce dernier se contentait joyeusement de dire : "Ho! Ho! Ho! Vous verrez bien!"
C'est à ce moment que le Bourgmestre arriva en courant!
- "Alors? C'est le moment? On peut allumer la flambée?" Demanda-t-il au Père Nowell
- "Ho! Ho! Ho! Que oui, on peut!" Lui répondit ce dernier.
Tandis que la procession Père Nowell-Famille d'Hilell-Septleurrins continuait sa progression vers la porte de la palissade, le Bourgmestre et une poignée de volontaires s'affairaient à allumer la flambée. Celle-ci était toujours placée au même endroit, près de l'arbre de la Sagesse, le plus haut sapin de toute la Contrée.
Image réalisée avec l'aimable participation de Mortia ^^
Les Pluketous étaient parvenus à relever leur Roi. Toute la misère du monde semblait s'être abattue sur ses épaules.
- "Pas de trésor… pas de trésor…" ne cessait-il pas de répéter.
Le Général de son armée tenta bien de le persuader que pour une fois ce n'était pas grave, qu'il trouverait bien une autre Contrée à piller…
- "En moins de deux jours?" Cria désespéré le Roi des Pluketous. "Non, non… impossible… Nous n'aurons pas de…"
Il ne put terminer sa phrase car la porte de la palissade venait de s'ouvrir!
Invité- Invité
on veut la suite ! on veut la suite ! et JOYEUX NOËL !!!!
Bibicool- Admin
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La suite après les fêtes... je veux des réponses! ^^
Mais Frankette, ton cadeau est déjà dans la hotte du Père Nowell!
Mais Frankette, ton cadeau est déjà dans la hotte du Père Nowell!
Invité- Invité
trop bien !!!!
il est trop fort le père nowell des SNB !
il est trop fort le père nowell des SNB !
Kamg2510- Sculpteur de bois
- Messages : 1
Coucou, Bonne année !!!
La palissade est en granite et dans les hottes se sont tout pleins de cadeaux fabriqués avec du bois
Du style, cabane de pêcheur, etc ...
Bisous bisous
La palissade est en granite et dans les hottes se sont tout pleins de cadeaux fabriqués avec du bois
Du style, cabane de pêcheur, etc ...
Bisous bisous
Bibicool- Admin
- Messages : 92
Style la cabane du pêcheur au fond du jardin? ^^
philjeol- Planteur de tente
- Messages : 17
coucou
j'ai tout relu deux fois ,et j'ai toujours rien trouvé ,je doit avoir le cerveau au ralenti
j'ai tout relu deux fois ,et j'ai toujours rien trouvé ,je doit avoir le cerveau au ralenti
Bibicool- Admin
- Messages : 92
Je rappelle les 2 questions, et je précise que le nom dont il est question, est celui de "Contrée des Sept Leurres", mais pourquoi ce nom et que cache le Père Nowell dans ses sacs?
1) Que peut-il bien y avoir dans les sacs du Père Nowell ?
2) Avez-vous deviné pourquoi la Contrée porte désormais son nom?
Vous aurez un indice pour la 2ème question samedi. Dernier chapitre dimanche!
Vos réponses uniquement par MP sur le jeu. Merci.
1) Que peut-il bien y avoir dans les sacs du Père Nowell ?
2) Avez-vous deviné pourquoi la Contrée porte désormais son nom?
Vous aurez un indice pour la 2ème question samedi. Dernier chapitre dimanche!
Vos réponses uniquement par MP sur le jeu. Merci.
Bibicool- Admin
- Messages : 92
- Ho! Ho! Ho! Bienvenue dans la Contrée! S'écria le Père Nowell devant un Roi des Pluketous, plus qu'ébahi! Bravo! Nous nous rendons! Vous avez gagné! Continuait le Père Nowell.
- Co… Comment? Nous avons gagné? Mais… mais… nous n'avons pas encore livré bataille… bégayait le Roi des Pluketous abasourdi.
- Mais que racontez-vous là? Demandait le Père Nowell. Tout ce bruit, ce vacarme… nous n'en pouvons plus, nous rendons les armes! Vous êtes vainqueurs et la Contrée a décidé de vous livrer tous ses trésors! Continuait-il en attrapant les sacs sur le traîneau et en les posant devant le Roi des Pluketous qui les regardait les yeux écarquillés.
- Du bruit? Vos trésors? Questionnait incertain le Roi des Pluketous.
- Oui, oui, absolument! Disait le Père Nowell. Vous avez découvert notre faiblesse… cette maudite clôture! Une vraie calamité! Ayez pitié, prenez nos trésors… mais ne frappez plus sur cette palissade.
Le Roi des Pluketous regardait les énormes sacs rouges, d'où s'échappaient des objets enrubannés d'or et de soies précieuses, délicate attention de Donna, la fille d'Hillel, pour enjoliver les objets, et ses yeux se mirent à pétiller de satisfaction.
- Ce sont donc là tous vos trésors? Demanda-t-il.
- Oui, oui, le résultat d'un dur labeur… Répondit le Père Nowell le regard implorant.
Le Roi des Pluketous reprit soudain toute son assurance.
- Eh bien, nous acceptons votre reddition! Mais à une condition! Déclara-t-il.
- Oh… oui… très bien… Quelle est-elle? Demandait le Père Nowell.
- Eh bien, tous les ans, au solstice d'hiver, nous viendrons chercher d'autres trésors! Si vous refusez, nous taperons et cognerons sur votre palissade, jusqu'à ce que vous obtempériez! Telle est ma condition! Annonça le Roi des Pluketous.
Le Père Nowell fit mine d'être contrarié, car il avait bien cerné la personnalité du Roi des Pluketous. Son sixième sens lui disait qu'il était bien plus stupide que méchant…
- Mais qu'est-ce qui nous dit que vous ne viendrez pas avant frapper à notre porte? Demanda le Père Nowell.
- Venir jusqu'ici avant le solstice? Vous n'y pensez pas! Cela est tout à fait hors de question! Nous ne sortons de notre contrée qu'au solstice d'hiver. Rétorqua le Roi des Pluketous.
- Ah! Bien, bien… alors nous acceptons votre condition! Conclut le Père Nowell en tendant la main pour serrer celle du Roi des Pluketous et ainsi signer leur pacte.
Ce dernier fit signe au Général Lassommeur pour lui indiquer de charger les sacs dans les carrioles, ce qui fut fait en un rien de temps. Puis l'armée des Pluketous rebroussa chemin vers sa propre contrée, tandis que le Père Nowell et la famille d'Hilell refermaient la porte de la palissade derrière eux.
A peine celle-ci fut-elle fermée, que la population les acclamait pour avoir mis l'armée des assaillants en déroute. Tous se réunirent autour de l'arbre de la Sagesse où la flambée illuminait toute la capitale de sa lumière et de sa chaleur.
Lorsque le Roi des Pluketous arriva dans sa contrée, la population était rassemblée sur la grand place. Les sacs de trésors furent déversés et tous furent émerveillés par l'éclat des rubans d'or et de soie. Les adultes gardèrent l'or et la soie, tandis que les enfants s'emparaient des objets de bois fabriqués par la famille d'Hilell et se lançaient dans des aventures tout droit sorties de leur imagination enfantine.
Le Roi des Pluketous fut satisfait de l'effet produit, et du coup abandonna tous ses projets de batailles vers les autres contrées, assuré d'avoir tous les ans des trésors à offrir à son peuple pour la saison du solstice d'hiver.
Depuis cette époque aux alentours du solstice d'hiver, des objets enrubannés sont offerts aux Pluketous. Mais désormais, ce sont tous les corps de métiers de la contrée toute entière qui y participent afin d'offrir de la variété et assurer la tranquillité à la Contrée des Sept Leurres.
Ah oui, j'oubliais… la contrée fut baptisée Contrée des Sept Leurres le soir de la flambée qui célébra la victoire sur les Pluketous. Après quelques chants et de nombreuses histoires, le Père Nowell avait déclaré à toute la population que ce succès était dû au travail de la famille d'Hilell. Une belle enseigne fut forgée pour l'échoppe du menuisier, où l'on pouvait lire…
- Co… Comment? Nous avons gagné? Mais… mais… nous n'avons pas encore livré bataille… bégayait le Roi des Pluketous abasourdi.
- Mais que racontez-vous là? Demandait le Père Nowell. Tout ce bruit, ce vacarme… nous n'en pouvons plus, nous rendons les armes! Vous êtes vainqueurs et la Contrée a décidé de vous livrer tous ses trésors! Continuait-il en attrapant les sacs sur le traîneau et en les posant devant le Roi des Pluketous qui les regardait les yeux écarquillés.
- Du bruit? Vos trésors? Questionnait incertain le Roi des Pluketous.
- Oui, oui, absolument! Disait le Père Nowell. Vous avez découvert notre faiblesse… cette maudite clôture! Une vraie calamité! Ayez pitié, prenez nos trésors… mais ne frappez plus sur cette palissade.
Le Roi des Pluketous regardait les énormes sacs rouges, d'où s'échappaient des objets enrubannés d'or et de soies précieuses, délicate attention de Donna, la fille d'Hillel, pour enjoliver les objets, et ses yeux se mirent à pétiller de satisfaction.
- Ce sont donc là tous vos trésors? Demanda-t-il.
- Oui, oui, le résultat d'un dur labeur… Répondit le Père Nowell le regard implorant.
Le Roi des Pluketous reprit soudain toute son assurance.
- Eh bien, nous acceptons votre reddition! Mais à une condition! Déclara-t-il.
- Oh… oui… très bien… Quelle est-elle? Demandait le Père Nowell.
- Eh bien, tous les ans, au solstice d'hiver, nous viendrons chercher d'autres trésors! Si vous refusez, nous taperons et cognerons sur votre palissade, jusqu'à ce que vous obtempériez! Telle est ma condition! Annonça le Roi des Pluketous.
Le Père Nowell fit mine d'être contrarié, car il avait bien cerné la personnalité du Roi des Pluketous. Son sixième sens lui disait qu'il était bien plus stupide que méchant…
- Mais qu'est-ce qui nous dit que vous ne viendrez pas avant frapper à notre porte? Demanda le Père Nowell.
- Venir jusqu'ici avant le solstice? Vous n'y pensez pas! Cela est tout à fait hors de question! Nous ne sortons de notre contrée qu'au solstice d'hiver. Rétorqua le Roi des Pluketous.
- Ah! Bien, bien… alors nous acceptons votre condition! Conclut le Père Nowell en tendant la main pour serrer celle du Roi des Pluketous et ainsi signer leur pacte.
Ce dernier fit signe au Général Lassommeur pour lui indiquer de charger les sacs dans les carrioles, ce qui fut fait en un rien de temps. Puis l'armée des Pluketous rebroussa chemin vers sa propre contrée, tandis que le Père Nowell et la famille d'Hilell refermaient la porte de la palissade derrière eux.
A peine celle-ci fut-elle fermée, que la population les acclamait pour avoir mis l'armée des assaillants en déroute. Tous se réunirent autour de l'arbre de la Sagesse où la flambée illuminait toute la capitale de sa lumière et de sa chaleur.
Lorsque le Roi des Pluketous arriva dans sa contrée, la population était rassemblée sur la grand place. Les sacs de trésors furent déversés et tous furent émerveillés par l'éclat des rubans d'or et de soie. Les adultes gardèrent l'or et la soie, tandis que les enfants s'emparaient des objets de bois fabriqués par la famille d'Hilell et se lançaient dans des aventures tout droit sorties de leur imagination enfantine.
Le Roi des Pluketous fut satisfait de l'effet produit, et du coup abandonna tous ses projets de batailles vers les autres contrées, assuré d'avoir tous les ans des trésors à offrir à son peuple pour la saison du solstice d'hiver.
Depuis cette époque aux alentours du solstice d'hiver, des objets enrubannés sont offerts aux Pluketous. Mais désormais, ce sont tous les corps de métiers de la contrée toute entière qui y participent afin d'offrir de la variété et assurer la tranquillité à la Contrée des Sept Leurres.
Ah oui, j'oubliais… la contrée fut baptisée Contrée des Sept Leurres le soir de la flambée qui célébra la victoire sur les Pluketous. Après quelques chants et de nombreuses histoires, le Père Nowell avait déclaré à toute la population que ce succès était dû au travail de la famille d'Hilell. Une belle enseigne fut forgée pour l'échoppe du menuisier, où l'on pouvait lire…
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